NOM ϟ Fitzpatrick PRÉNOMS ϟ Ailean Siobhán ÂGE ϟ Dix-sept ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ϟ Quinze mars, à Wexford SURNOM(S) ϟ Aily PROFESSION ϟ Étudiante en économie STATUT SOCIAL ϟ Célibataire AVATAR ϟ Kaya Scodelario ♥

franche ϟ défaitiste ϟ attachante ϟ lunatique ϟ insouciante ϟ possessive ϟ digne de confiance ϟ rancunière ϟ compréhensive ϟ méfiante ϟ souriante ϟ compliquée ϟ pacifiste ϟ susceptible ϟ tactile ϟ imprévisible ϟ fière ϟ réservée ϟ démonstrative ϟ a du mal à s'attacher

fume beaucoup trop ϟ est atteinte de nyctalophobie depuis la mort de ses parents ϟ ne boit que du thé à la mangue ϟ ronge ses ongles ϟ ne dort que quatre heures par nuit ϟ ne mange qu'une fois par jour ϟ fan du groupe Oasis ϟ est bordélique ϟ se mord l'intérieur de la joue sans arrêt ϟ faisait de la danse classique, mais a arrêté il y a quelques années ϟ fait des études qui ne la passionnent pas, n'a aucune idée de ce qu'elle veut faire plus tard ϟ se perd souvent dans ses pensées ϟ ne supporte pas les films à l'eau de rose ϟ ne croit plus en grand chose ϟ porte la gourmette de son frère depuis qu'elle est toute petite et ne l'a jamais enlevée

Il la regardait. Depuis deux heures maintenant. Sa secrétaire était partie en éteignant les lumières du cabinet et en verrouillant la porte de derrière, mais il ne pouvait se résoudre à l'imiter. A se lever, prendre son manteau, et la congédier. A lui dire qu'ils reprendraient ça demain, que ce n'était pas grave. Parce qu'il n'y aurait pas de demain. Elle avait accepté de venir, accepté de rester, et même si elle ne disait rien, ce n'était pas grave. Il la regardait. Son allure fragile, son cœur cassé, et cette manière enfantine de se tenir, les genoux repliés contre sa poitrine, comme par peur de quelque chose. De quoi ? Il fallait être idiot pour ne pas deviner. Pour ne pas voir dans son regard ce vide immense, pour ne pas ressentir toute cette tristesse qui émanait en permanence d'elle. Et pourtant, elle souriait. Tout le temps, sans arrêt. C'était peut-être bien ça, le problème. Elle souriait comme si rien n'était arrivé, elle refusait de pleurer, de hurler, de crier, d'en parler. Elle refusait de décrire, elle refusait d'admettre, comme un mauvais rêve qu'on a juste envie d'oublier. Mais que faire, lorsque le cauchemar devient réalité ? Que faire, quand on n'a pas d'autre choix que de l'affronter ? En quinze ans de métier, il en avait vu, des dingues. Des mecs tellement détruits qu'il fallait les bourrer de médocs pour leur donner envie de vivre. Des gens tellement bousillés, oui, qu'il savait, à peine une minute après qu'ils aient passé le pas de la porte, qu'il ne pourrait rien faire pour eux. Et pourtant, avec elle, il s'accrochait. Parce qu'elle était jeune, à peine seize ans, et qu'il voyait derrière toute cette douleur quelque chose de beau, quelque chose de rare, quelque chose d'exceptionnel. Mais il ne pouvait pas la forcer. Il ne pouvait pas lui demander de parler, parce que ce n'était pas son rôle, et surtout parce qu'il avait peur qu'en faisant ça, elle ne revienne tout simplement pas. Alors il la regardait. C'était aussi simple que ça. Et elle, elle était là. Assise sur le canapé, faisant cliqueter les bracelets en métal autour de ses poignets, entourés de bandages. Elle n'avait pas tant envie de mourir, il le savait. Juste de se punir. « Je détestais quand il me filmait. » Sa gorge se serra, ses mains se mirent à trembler. Il enfonça ses ongles dans le cuir de son fauteuil, cherchant quelque chose à quoi se raccrocher. Il ne l'avait pas vu venir, cette prise soudaine de parole. Il avait pensé qu'elle continuerait à rester là, sans dire un mot, jusqu'à ce qu'elle en ait assez et ne décide de s'en aller. Mais non. Pour la première fois en quinze ans, il s'était trompé. Et pour la première fois de sa vie, il fut content que ce soit le cas. « Je détestais vraiment ça. A chaque fois, j'avais l'impression qu'il me volait un bout de moi-même. Et quand je m'énervais, ça le faisait rire. Il me répétait que j'étais belle, que ce n'était rien de grave, et que plus tard je le remercierais pour toutes ses stupides vidéos, que ce seraient des souvenirs qu'on regarderait ensemble en riant. Il filmait, ce soir-là, vous savez. » Elle tourna la tête, affrontant son regard. Et toujours ce stupide sourire énigmatique qu'il ne comprenait pas. « Il ne filme plus, depuis. Il a rangé sa caméra, elle est toujours éteinte. Et ça me fait mal. Parce que je sais que c'est ce qu'il aime le plus au monde, après moi. Je dis pas ça par égocentrisme, c'est la vérité. » Elle marqua une pause; il l'invita à continuer d'un simple geste de la main. L'ignorant, elle reprit quand même. « Je veux qu'il recommence. Je veux revoir son sourire malicieux, réentendre son rire. Je veux qu'il revive parce que c'est ce qu'il faisait de mieux. Et au fond, je sais qu'il y arrivera. Il est fort, mon frère, vous savez ? Vous l'avez vu, il me l'a dit. Qu'avez-vous pensé de lui, docteur ? » Le terme n'était pas le bon, mais il n'eut pas la force de la reprendre. Hésitant un instant à lui répondre, se demandant s'il s'agissait réellement d'une question, il prit tout de même le risque. « C'est quelqu'un de bien. » Son sourire s'étira sur son visage. Il remarqua que c'était la première fois qu'il voyait ses dents. Cela pouvait paraître idiot, mais avec elle, il avait l'impression de tout redécouvrir. Les choses les plus banales devenaient soudainement exceptionnelles. « »

PRÉNOM ϟ Clémentine ÂGE ϟ Quatorze ans AVIS SUR LE FORUM ϟ Il roxx du poney ♥ ENDROIT OÙ VOUS L'AVEZ TROUVÉ ϟ BAZZART TYPE DE PERSONNAGE ϟ scénario CODE RÈGLEMENT ϟ you wanna be a looser like me VOTRE DERNIER MOT ϟ J'accepte toutes propositions, sauf les animaux *sbaf*