NOMs ϟ Gordon-Levine (Levine étant son nom de jeune fille) PRÉNOMS ϟ Eleanora (Ellie) Rose Liberty ÂGE ϟ vingt-sept ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ϟ quatre juillet, Johnson Creek, Wisconsin, USA SURNOMS ϟ Ellie, Summer Girl, Rose PROFESSION ϟ Educatrice au Centre équestre STATUT SOCIAL ϟ Mariée, 1 enfant AVATAR ϟ Gemma Arterton

sensible ϟ têtue ϟ douce ϟ ironique ϟ boule d'amour ϟ débordée ϟ pétillante ϟ tête en l'air ϟ courageuse ϟ un peu abimée ϟ douée ϟ hyper-protectrice de son fils ϟ créative ϟ fort caractère ϟ généreuse ϟ un poil utopiste ϟ ingénieuse ϟ impulsive ϟ survivante ϟ boudeuse

elle ne peut pas vivre sans sa dose de musique quotidienne ϟ se mordille la lèvre inférieure quand elle réfléchit ou a fait une bourde ϟ elle a toujours le double du doudou de son fils dans son sac ϟ se prépare toujours le matin en 4e vitesse n'arrivant jamais à se lever à l'heure ϟ elle se rapproche toujours des chevaux et des champs à perte de vue quand ça ne va pas ϟ n'arrive jamais à ouvrir les pots de confiture toute seule ϟ elle n'est pas croyante, refusant de privilégier judaïsme ou protestantisme ϟ cuisine toujours en quantité supérieure à ce dont elle a besoin ϟ elle chante toujours une berceuse à son fils avant de le mettre à dormir ϟ se mélange toujours dans ses trousseaux de clefs ϟ a eu une vie familiale bien complexe ϟ elle est allergique au litchi et à la laine ϟ se montre incapable de rester inoccupée plus d'une heure ϟ elle évite comme la peste de parler de son passé sauf avec certains privilégiés ϟ elle a une anomalie à la colonne vertébrale ce qui la rend ultraflexible

« Comme toute histoire, au début, il y a une naissance, à savoir, pour le coup, la mienne. Je suis née à Johnson Creek un 04 Juillet. C'était la fête nationale, comme dans tous les autres coins des Etats Unis, mais ce n'était certainement pas la fête pour ma mère. Elle a énormément souffert ce jour là, pour donner le jour. Je n'étais pas la seule à me présenter mal et bien trop tôt ce jour là, il y avait aussi ma sœur, ma sœur jumelle, Roxane. Des jumelles donc, nées de deux êtres que bien des choses opposaient. Ma mère s'appelait Tamryn Levine, mon père Nathaniel Morgans. Elle était juive, lui protestant. Elle ne jurait que par le calme et la tranquilité quand lui avait toujours besoin d'aller à 100 à l'heure et d'être entouré par la vie. Ma sœur et moi étions ses deux premières enfants à elle, quand notre père avait déjà plusieurs fils. Elle avait 20 ans, lui 32. Elle faisait des études d'infirmière à Los Angeles avant de le rencontrer, lui qui était à l'époque seulement encore Vice-Président d'une grosse firme spécialisée dans l'audiovisuel et la communication, le PDG n'étant autre que son père, qui avait hérité lui même de la firme bâtie par son paternel. Ma mère, elle, était issue de la middle class. Je ne sais pas comment elle et lui se sont rencontrés, et je ne le saurais probablement jamais. Je penses en tout cas connaître les raisons qui les ont poussés à se séparer.
Leur vision du monde différait trop je crois, et combiné à leur différence d'âge et au côté volage de Nate, cela a mis un terme à leur histoire assez tôt. Nous n'étions pas prévues, pas quand ils étaient sur le point de se séparer. Étions-nous voulues quand notre future arrivée fut connue ? Je penses, oui, mais pour des raisons différentes : ma mère n'aurait pas pu se résoudre à avorter, et mon père n'avait jamais réellement été effrayé par l'arrivée d'un nouvel enfant, le futur en serait témoin. Tamryn était venue finir sa grossesse au calme, loin de l'agitation de Los Angeles. Elle avait alors choisi de se poser à Johnson Creek, là où vivait la femme de son défunt oncle, athée convaincue et propriétaire d'un immense haras, rempli de chevaux. Il parait que ma passion des équidés pourrait dater de cette époque là, car la plus belle jument, Wintersnow, avait l'habitude de poser son nez contre le ventre rebondi de Tamryn. Cette dernière a accouché avant terme, ce qui a fait de ma sœur et moi des prématurés. Nate a été informé de l'événement et de l'arrivée en ce monde de ses deux filles, et il nous a reconnu, malgré le fait qu'il était à l'époque un peu en froid avec son ex petite amie, notre mère. Tamryn a d'ailleurs exigé plus que demandé que nous portions leur nom à tous deux, le sien avant celui de Nate, ce qui a été fait. Ma mère a décidé de rester à Johnson Creek pour finir ses études, et j'ai passé les quatre premières années de ma vie avec Roxane à vivre ici, à Johnson, à courir après les chevaux, à m'endormir dans leurs box restés ouverts, à même la paille, après m'être échappée du ranch. Nate ne faisait pas réellement partie de notre vie : il nous téléphonait parfois, nous écrivait pour notre fête et notre anniversaire, comme pour Noël et Pâques, mais nous ne le voyions quasiment jamais. Il était très occupé depuis la mort de son père, étant passé PDG, et puis, mais ça, je ne l'ai appris que par la suite, sa petite amie d'alors détestait tous les enfants de Nate, quels qu'ils soient. Elle voulait désespérément lui donner un enfant et en était incapable, alors, elle refusait de nous voir, nous, preuves vivantes que le souci de fertilité venait d'elle et pas de Nate. Ma vie était calme, heureuse, paisible. J'avais des tas d'amoureux, des p'tits mecs capables d'aller chercher pendant des heures une jolie plume toute blanche dans la forêt pour que je puisses la mettre dans mes cheveux, si je le leur demandais, et ce même si c'était l'époque de la migration et que les oiseaux, ils évitaient de trop se découvrir face au rafraîchissement du climat. L'un des seuls points noirs cependant, parce que soyons réalistes, il y en avait quelques uns, c'était la certaine distance que ma mère mettait entre nous. J'imagine qu'on lui rappelait trop Nate ... Un jour, son diplôme en poche, elle a décidé de débuter sa carrière loin du chemin conventionnel, et avant qu'on est réellement eu le temps de nous expliquer à Roxane et moi ce qu'était une ONG, Tamryn signait un contrat d'un an, renouvelable, et quittait le sol américain pour aller s'occuper d'enfants ayant besoin d'aide et de soins. Tout a alors énormément changé pour nous.

Nate, séparé de son ex petite amie mauvaise comme une teigne et en couple avec une nouvelle femme, est venu nous chercher, ou plutôt, a envoyé son assistant venir nous chercher. On devait aller vivre chez lui, et cela nous obligeait donc à quitter Johnson Creek. Pour moi, ça a été un réel déchirement. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, je pensais qu'on me punissait, sans comprendre ce que j'avais bien pu faire de mal. On vivait maintenant dans une splendide villa, dont on a changé plusieurs fois durant les années passées avec Nate. Moi, ça ne me plaisait pas : trop moderne, trop grand, une gouvernante nous interdisant de courir dans les couloirs en chaussettes et dans l'escalier, nous défendant aussi de monter aux arbres, d'embrasser sur la bouche les petits voisins de notre âge. Pendant deux semaines tous les mois, il y avait ces garçons plus âgés que nous et une petite fille d'un an plus jeune aussi, qui venaient vivre avec nous, et qu'on me présentait comme mes demi-frères aînées et notre demi-sœur cadette, et qui ne m'apparaissaient que comme des étrangers au début. D'ailleurs, il y a toujours aujourd'hui ce lien assez étrange entre nous. La petite amie d'alors de notre père était enceinte, Tamryn n'écrivait pas, j'étais paumée. Nate n'était jamais là, on changeait souvent de belles-mères même si on en voyait passer plus qu'on en voyait s'installer, elles se ressemblaient toutes et étaient aussi toutes différentes, et je ne suivais pas. J'avais arrêté de chercher à comprendre, persuader que cela ne servirait à rien, que parfois, les familles étaient bizarres et que c'était comme ça. Au moment où je commençais à me sentir un peu à l'aise dans cette vie, Nate est rentré un beau jour de voyage en Europe, alors qu'il devait normalement y passer encore plusieurs jours. Il est monté nous réveiller avec Roxane, en plein milieu de la nuit, et il avait les yeux humides, et la chemise débraillée, les cheveux en bataille aussi, avec plusieurs épis de ci de là. Tamryn venait de mourir dans un attentat. Nous avions 7 ans. Et j'ai pas compris, pas compris pourquoi elle n'avait pas voulu rentrer et venir nous rechercher, pas compris pourquoi elle était partie loin de nous comme ça, si loin qu'elle avait perdu la vie sans qu'aucun pressentiment ne nous trouble et ne nous inquiète, avec Roxane. Mais le destin n'en avait pas fini avec nous. Mon père n'a pas compris qu'il aurait dû arrêter de jouer au con pendant quelques temps, histoire de nous laisser le temps de nous habituer à notre nouvelle condition, orphelines de mère. Il a fait de mauvaises manœuvres financières et illégales avec des gens peu recommandables, en utilisant de l'argent qui n'était pas le sien, et ça lui est retombé dessus : il a été condamné à une forte amende et à de la prison, assez pour que notre garde pose problème. Les autres de la fratrie avaient encore leur mère, pas nous. La tante de Tamryn était prête à nous recueillir, mais la justice en a décidé autrement, elle et sa logique à toute épreuve. On a été placées en familles d'accueil, et là, le vrai enfer a commencé.

Nous n'étions plus des bébés tout mignon, on était des petites filles choupies, mais un peu abimées et turbulentes, vivant très proches l'une de l'autre, dans cet sorte de petit monde très gémellaire et pas toujours accessible à ceux qui n'en faisaient pas partie. Et puis, les familles d'accueil, elles, elles n'étaient pas toutes choupies justement. Vous laisser dans le flou concernant ce qui s'est passé tout au long de ces années, ça vous amènera sans doute à vous créer des histoires, à imaginer de vous même tout ce que vous voulez. Mais je ne parle pas beaucoup de ces 9 années durant lesquelles nous avons été trimballées de famille en famille. Nate est sorti de prison l'année de nos 16 ans, mais le lien, déjà si étrange entre nous deux, était quasiment rompu. Je lui en voulais, pour tout : pour tout ce que j'avais subi, tout ce que je taisais pour ne pas déclencher d'explosion de fureur et de révolte, pour tout ce que j'avais dû accepter et faire pour protéger Roxy', plus douce et réservée que moi. J'ai refusé de revenir chez mon père, préférant demander à rentrer là où je me sentais vraiment chez moi, à Johnson Creek, au haras de ma grande tante. Roxane, elle, a voulu rester à Los Angeles, parce qu'elle avait besoin de se perdre dans la foule, de se noyer dans le gigantesque et l'exubérance. Quelque chose m'était resté fidèle toutes ces années, l'équitation. Même en famille d'accueil, je pratiquais ce sport, et j'étais devenue une excellente cavalière. En rentrant à Johnson Creek, en vivant avec ma grande tante, je me suis encore plus immergée dedans, et je me suis améliorée encore plus.
Je suis entrée au lycée, en cours d'année, alors que les autres étaient déjà en bandes. Mais je n'étais pas une totale étrangère, j'avais fais plusieurs mois de maternelle avec certains d'entre eux, je les avais vu lécher de la colle, se décorer à coup de paillettes et manger de la pâte à modeler, et sans rapprocher, forcément, ça crée quelques liens, ou pas. Tous les soirs, j'expédiais mes devoirs pour aller dans les box, m'occuper des chevaux, alors que je montais au Club aussi, histoire de. Je n'ai pas tardé à rencontrer Andy-Swànn, et ça a été le coup de foudre. Je sais, vous allez me dire que j'étais jeune et que je ne pouvais donc pas savoir ce qu'était l'amour. Mais lui, il ne m'assaillait pas de questions, il avait un rire à m'en faire palpiter le cœur à cent à l'heure, un sourire à m'en faire perdre tout sens commun de la raison. Il avait des bras de géant capables de me faire oublier tout, et de me sentir à l'abri, sans aucune hésitation. Nous sommes rapidement devenus un couple, un couple envié par bon nombre de nos camarades, parce qu'on n'avait pas besoin d'être sans cesse l'un contre l'autre pour que les gens comprennent l'intensité de ce que nous partagions, du moins, pour qu'ils le touchent du doigt. Nous nous sommes rendus au Bal de Promo ensembles, bien que nous n'ayons pas été élus. On s'en moquait, on avait déjà gagné depuis longtemps un titre bien plus beau. A l'époque, je parvenais à trouver l'équilibre parfait entre mes études, lui et l'équitation. Il savait presque tout sur moi rien qu'en sachant habillement me questionner. Il savait surtout tout de Roxy', avec qui je restais en contact et qui venait en vacances dès qu'elle le pouvait, parce que je montais rarement à Los Angeles. Mes relations avec mon père s'étaient améliorées, mais il était trop tard pour moi : Johnson, c'était mon chez moi.

Andy allait à l'école de police quand j'étudiais pour enseigner dans le domaine de l'équitation, et on était heureux. On s'est mariés à l'âge de 20 ans, parce qu'ici, c'est comme ça après un certain nombre d'années en couple. Mais on ne l'a pas fait uniquement pour faire taire les mauvaises langues ou pour la forme. On s'aimait réellement, sans avoir cependant attendu de se passer la bague au doigt pour concrétiser physiquement notre amour. On s'était déjà même installés ensemble avant. Il est devenu flic, je suis devenue éducatrice au Centre équestre, et on vivait parfaitement bien. On n'avait pas de soucis d'argent, on s'aimait toujours autant si ce n'était plus qu'au début de notre relation. Il n'avait pas à s'inquiéter d'une belle-mère curieuse au possible ou d'un beau-père effrayant au point de s'en pisser dessus, parce que ma mère n'était plus et que Nate était loin. Il y avait bien ma grande tante, qui vivait toujours un peu en dehors de la ville, mais elle était loin d'être intrusive, bien qu'elle soit toujours prête à nous aider en cas de besoin, n'importe lequel. Il y a un peu moins de deux ans, j'ai annoncé une excellente nouvelle à Andy : on allait avoir un bébé, j'étais enceinte. Il était aux anges, et moi, j'adorais feindre de dormir la nuit pour l'entendre lui parler, l'embrasser contre ma peau, alors que je le sentais remuer, coller ses petites mains et ses petits pieds contre la paume et les lèvres d'Andy. Notre fils est né en bonne santé, et surtout, super canon. Contrairement à ce que des langues de vipères avaient bien pu croire bon de murmurer à son égard quand je faisais les courses au supermarché, Andy a tout de suite été un père formidable, bien plus doué et papa ours que j'aurais moi même pu le penser. Cette naissance est sans doute la plus belle chose qui nous soit arrivée, mais dans le même temps, cela nous a paradoxalement éloignés l'un de l'autre. Ce n'est plus comme avant. Il nous épuise, même si c'est avec bonheur qu'on s'occupe de lui. Et de mon côté, le fait que je nous sentes glisser vers un quelque chose de nouveau qui m'effraie, ça me pousse à passer de plus en plus de temps au Club, ce qui ne fait rien pour arranger les choses, bien au contraire. Je l'aime encore, j'en suis sûre, mais notre quotidien actuel n'est pas de bonne augure ... Mais je l'aime ... Si fort ... »

PRÉNOM ϟ Ça commence par un A, ça finit par un a ÂGE ϟ twenty years AVIS SUR LE FORUM ϟ Le contexte est tout mimi, le design et les couleurs aussi, c'est beau la vie ♥ ENDROIT OÙ VOUS L'AVEZ TROUVÉ ϟ Un beau jeune homme m'a donné l'adresse TYPE DE PERSONNAGE ϟ scenario CODE RÈGLEMENT ϟ you wanna be a looser like me VOTRE DERNIER MOT ϟ Extasique ♥