NOM ϟ Dawson. PRÉNOMS ϟ Samuel Oliver. ÂGE ϟ 21 ans. DATE & LIEU DE NAISSANCE ϟ 18 novembre ; près de Londres. SURNOM(S) ϟ Sam. PROFESSION ϟ étudiant en biologie. STATUT SOCIAL ϟ célibataire. AVATAR ϟ tom sturridge.

insensible ϟ mystérieux ϟ intelligent ϟ sombre ϟ calme ϟ froid ϟ observateur ϟ appliqué ϟ franc ϟ méfiant ϟ travailleur ϟ distant ϟ acharné ϟ lâche ϟ combatif ϟ renfermé ϟ honnête ϟ Insousciant ϟ ϟ pessimiste.

se passe souvent la main dans ses cheveux ϟ remet toujours quelque chose en place ϟ fixer les gens d'une manière presque obsessionnelle ϟ se tord les mains ϟ parle d'une manière presque soutenue ϟ nuits blanches régulières ϟ mets toujours son réveil à 8h03 ϟ saute les repas du midi et du matin ϟ n'a jamais fumé ϟ fuit la drogue comme la peste ϟ prend des vitamines chaque matin ϟ il est maigre ϟ boit un alcool fort tout les soirs ϟ possède une fascination pour tout ce qui touche la mort ϟ est très doué dans les manipulations scientifiques.

Nous habitions un grand château, situé non loin de Londres, dans la campagne environnante. Tous mes ancêtres y étaient nés et avaient passé leur vie dedans. Du moins, la plupart. Nous avions même un petit cimetière tout au fond du jardin où reposaient en paix âmes et corps de mes aïeux. C’était mon foyer. Je me souviendrais toujours du petit étang rempli de poissons et de grenouilles, du verger où nous nous gavions de pommes jusqu’à en avoir de terribles crampes au ventre qui duraient parfois plusieurs jours. L’intérieur était richement décoré : les murs étaient paré de tableaux et de portraits, de grand fauteuil moelleux comblaient les pièces. C’était ma maison, mon décor au quotidien. J’aimais cet endroit, car il reflétait les beaux souvenirs de mon enfance. Cela marquait la période joyeuse et naïve de ma vie. Il était tout naturel que je m’y attache, n’est-ce pas ?

A la fin de mon année de troisième, mes parents décidèrent de m’envoyer dans un riche pensionnat de l’Angleterre. Ils estimaient que j’avais un potentiel intellectuel prometteur pour pouvoir me rendre dans ce genre d’établissement. J’en fus flatté, je ne pensais pas une telle générosité de la part de mes parents. L’été passa comme une flèche, mes valises étaient faites depuis bien longtemps. J’étais pressé : partir de chez moi, pour la première fois. J’osais me retourner pour lancer un dernier regard à notre demeure familiale. À présent, c’était une page qui se tournait. J’avais grandi, quelque pas. Mais ce qui m’attendais, derrière ces kilomètres de route était tout simplement insensé.

Je n’étais pas déçu, en entrant dans le pensionnat. On m’accueilli, je partageais ma chambre avec deux individus. Nous n’étions pas vraiment de la même classe sociale, mais peu importait. Ce n’était pas mes amis. Dans ce pensionnat, je n’avais pas des meilleures réputations.. En effet, j’étais un adolescent mystérieux et silencieux. J’avais toujours été renfermé. Mais il y a bien quelque chose dont je me souviendrais toujours, dans ce pensionnat. Il y avait ce groupe d’élèves. Ils avaient mon âge. Mais rien qu’à les voir, je savais que nous n’étions pas du même monde. Je les avais croisé plusieurs fois dans les couloirs. J’avais l’affreuse manie de les dévisager froidement et impoliment. Ce n’était pas le résultat de mon éducation, mais du temps passé dans cet endroit.

Un jour, je fus poussé brusquement dans les toilettes. Tout s’était enchaîné à une rapidité déconcertante. Il devait être dix neuf heures, par là. On avait déjà dîné, je m’en souvenais bien, de ce détail. Bref, j’étais immobilisé de toute part, je ne pouvais plus bouger. Puis je les reconnaissais. C’était eux. Ce groupe. Et leur réputation de ‘’drogués’’. Quelques question posées à d’autres élèves m’avaient permis d’arriver à cette conclusion. Ils m’effrayaient. L’un deux - Gabriel, me planta quelque chose dans le bras, au niveau de l’articulation du coude, ça faisait mal. Il enfonça la seringue un peu plus. Je n’étais pas idiot, je savais ce qui était en train d‘arriver, cela semblait si évident ! C’était de l’héroïne. J’étais tombé dans un jeu dangereux, je n‘avais choisi ni les règles, ni le désir de vouloir y jouer. Quelle que soit l’issue, je savais que m’en sortirais mal, que j’en paierais les conséquences.

Je la sentais. L’adrénaline. Elle coulait dans mes veines à une vitesse déconcertante. C’est bizarre, mais il y avait un côté plaisant à ressentir ça. Au fond, je savais aussi que je en contrôlais plus une part de mon cerveau. Le groupe de drogué me héla, je me tournais en titubant légèrement. Un bidon d’essence roula et s’arrêta lorsqu’il toucha mon pied. Je relevais la tête, fronçant les sourcils. « Alors, t’es cap ? » Lança l’un deux. Bien sûr je savais de quoi ils parlaient. Bien sûr que oui j’en étais capable ! J’acquiesçais. Oui, j’étais fort. Je pris le bidon et je sortis dehors, traînant ce dernier derrière moi. Ils allaient voir, j’étais aussi fou que ces gaillards, quand je m’y mettais ! Nous courûmes jusqu’à atteindre une vieille partie du pensionnat. J’ouvrai le bidon, et je déversais son contenu sur le sol et les murs. Un sourire dément étirait mes lèvres. Une odeur entêtante monta jusque nous. J’allumais mon briquet. La flamme de ce dernier se refléta dans mes pupilles exorbitées sous l’effet de la drogue.

J’avais dix-sept ans, ma vie était déjà fichue.

Quelque part, c’est comme si j’étais déjà mort, non ? Viré de l’établissement, rejeté par ma famille. Je n’avais plus aucune raison d’être.. En fait, il ne me restait plus qu’un choix : partir, loin de chez moi. Fuir les regards moqueurs et jugeurs. Et puis les ignorer, tous. Je devais m’en aller. Très loin d’ici. Pourquoi pas sur un autre continent ? À présent, j’étais sans bornes. Libre. Responsable de moi-même. C’était dans ces moments-là que je regrettais ma tendre enfance. Pourquoi ? Pourquoi le destin s’était-il acharné sur moi de cette façon ? Mais j’avais une revanche à prendre.

Une revanche sur la vie.

Je fis une nouvelle fois mes bagages. Je vivais toujours dans le pays. Mais au fond de moi, je savais que ce n’étais que pour une courte période. J’allais de foyer en foyer. Parfois, je tentais d’appeler chez moi, mais il n’y avais jamais de réponse. Le téléphone sonnait, encore et encore, me laissant à chaque fois une étincelle d’espoir. J’aurais parfois préféré qu’il coupe à chaque fois que je composais leur numéro. Ça faisait trop mal, l’espoir. Beaucoup trop mal.

Par de longs mois d’économies et de privation, je m’en allais. Comme mon souhait qui remontait à quelques années plus tôt, je partais enfin. Je changeais de continent. L’Amérique s’offrait à moi, elle semblait m’ouvrir des bras accueillant. J’avais tellement hâte d’y être ! Je désirais cet instant depuis tellement de temps. Je partais pour le Wisconsin, dans cet endroit qu’on appelait Johnson Creek. Néanmoins, mon cœur se serrait à l’idée de tout ceux que j’avais laissé derrière moi. Finalement, je partais avec des actes et des souvenirs qui me hanteraient pour longtemps. Tout avait commencé dans ce pensionnat, à cause de ce fameux Gabriel. Et si jamais il lui arriverait le malheur de me recroiser, il paierait pour ce qu’il m’a fait faire. J’espérais le rencontrer. Lui rendre la monnaie de sa pièce.

Enfin.justify]

[justify]PRÉNOM ϟ kelynn. ÂGE ϟ 13 ans et demi. AVIS SUR LE FORUM ϟ écrire ici. ENDROIT OÙ VOUS L'AVEZ TROUVÉ ϟ grâce à octave. TYPE DE PERSONNAGE ϟ personnage inventé. CODE RÈGLEMENT ϟ You wanna be a looser like me. VOTRE DERNIER MOT ϟ écrire ici.