NOM ϟ Eidan-Blyth PRÉNOMS ϟ Ana ÂGE ϟ 19 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ϟ 02 avril 1992, Londres. SURNOM(S) ϟ Blondasse mieux vaut ne pas vous y risquer ^^PROFESSION ϟ étudiante & comédienne STATUT SOCIAL ϟ célibataire AVATAR ϟ Abbey Lee Kershaw

drôle ϟ têtue ϟ fine ϟ trop discrète ϟ agréable à vivre ϟ fière ϟ courageuse ϟ rancunière ϟ généreuse ϟ instable ϟ intéressante ϟ distante ϟ douée ϟ froide ϟ sincère ϟ susceptible ϟ appliquée ϟ pessimiste ϟ patiente ϟ jalouse

elle aime se croire compliquée ☼ c'est une artiste voyez vous ☼ elle est ironique ☼ jamais lourde ☼ mais ne prend rien à la légère ☼ elle est passionnée par le théâtre ☼ est brillante dans son domaine ☼ les gens qui la connaissent bien la savent drôle ☼ elle a fait du mannequinat mais a abandonné ☼ elle croit en Dieu ☼ elle n'adhère à aucun parti politique ☼ elle a ses propres opinions ☼ elle ne parle pas beaucoup ☼ elle déteste la sécurité ☼ elle prend des risques inutiles ☼ elle s'attache toujours aux mauvaises personnes ☼ enfin, encore faudrait-il qu'elle sache "s'attacher" ☼ elle n'est pas très proche de ses parents ☼ mais elle s'entend très bien avec son frère, de trois ans son aîné ☼ elle se fait passer pour pessimiste ☼ elle est allergique au lactose ☼ elle a été une grande sportive dans son enfance ☼ elle regrette profondément sa vie en Angleterre ☼ elle déteste la bouffe américaine ☼ elle fume trop ☼ se drogue mais, avec 'modération' si modération il y a ☼ boit, mais juste de la vodka ☼ elle ne dort pas beaucoup ☼ elle couche sans sentiments & l'assume à fond ☼ elle est très pudique ☼ mais parle de sexe ouvertement ☼ elle est boulimique depuis pas mal de temps ☼ peu le savent et, heureusement, elle n'en ait pas très fière

J'étais déjà là depuis une demi-heure quand elle s'est enfin pointée au café. Assise en terrasse, je n'aurais pas pu la rater. Elle non plus : je ne changeais jamais de table. Il nous était arrivé d'attendre une heure, voir plus, mais jamais nous ne nous serions assise ailleurs. Parfois, en guise de plaisanterie « familiale », je disais qu'ils finiraient par nous la vendre mais elle m'aurait manqué cette foutue table loin de la baie qui donne sur la mer : c'est un peu ce qui rend ce café si célèbre dans le coin. La baie. Donc j'en étais à Chloé qui s'est installée face à moi : laissée tomber devrai-je dire d'ailleurs. Dans le même temps, elle a dégainé son paquet de marlboro light dont l'odeur me donne la nausée. Nous sommes resté ainsi quelques instants, notre silence inhabituel enfin rompu par l'arrivée du serveur. Une vodka, s'il vous plait.
Elle n'a rien dit. Elle n'en pensait pas moins : et après tout, je m'en foutais. C'était pas elle qu'allait lui annoncer le discours que je murissais depuis trois heures.
« Bon t'accouches avant que je meure d'ennuis... »
Je l'ai laissé expirer sa bouffée avant de commencer à lui exposer le topo. Au début, je me suis un peu emmêlée les pinceaux mais elle n'a pas relevé. J'ai finis par abréger le truc, certaine qu'ainsi cela passerait mieux :
« En gros je me casse à Johnson Creek , aux Etats-Unis, mes parents divorcent. Je pars avec mon père.»
Le tout dans une phrase. Simple, court et clair : il n'en fallait pas plus. Chloé me connaissait suffisamment pour comprendre que, malgré l'attachement que je portais à Londres je ne pourrais pas y vivre sans mon père. Surtout seule avec ma mère. Elle me fixa longuement, abasourdie. Malgré le tragique de la situation, je ne pus retenir un sourire : elle qui se plaignait constamment du manque d'imprévus de notre vie ici, je venais de lui en foutre de la nouveauté avec cette histoire de déménagement.
« Et ça te fait rire, sérieux ?! »
Son ton froid et agressif m'arriva en pleine gueule comme une violente claque imméritée : pourquoi se permettait-elle ce ton ? Le temps des disputes était révolu il me semble : à la fin de notre année de troisième, après 4 ans d'une amitié chaotique, nous nous étions promis que jamais rien ne nous séparerait : ni la distance (à cette époque, simple hypothèse a priori, peu probable), ni les garçons ni personne d'autre en fait. Et jusque là, je pouvais être fière d'affirmer que nous nous en étions remarquablement bien tirée.
« Non, ça ne me fait pas plus plaisir qu'à toi, d'autant que, je me permet de te le rappeler, c'est moi qui me tire ! Mais bon, j'essaie de regarder les choses du bon côté, tu vois ? »
Rien qu'à son expression, je sus que, non, elle ne voyait pas. Pas du tout, en fait. Il est vrai que j'avais eut le temps d'y réfléchir, de penser aux conséquences, de tarir mes larmes et de me préparer à sa réaction, cependant j'imaginais de la tristesse et non de la colère et de l'indignation. En plus, je la laissais à Londres, sa ville natale, qu'elle connaissait pas cœur, entourée de nos amis : moi, je partais pour l'inconnu, sans personne d'autre que mon père qui ne me serait pas d'une grande utilité au lycée quand il serait question de me faire des amis.
« Je suis désolée, vraiment. Je ne voulais pas être désagréable, c'est juste que... »
Perdue dans mes pensée, je n'avait pas vu l'expression de colère déserter son visage et je levais la tête sur le visage bien connue de ma meilleure amie : dans ses yeux gris, je distinguais sans effort la peine que je lui causais malgré moi, et je me retins de peu de la prendre dans mes bras. Ce n'était pas mon genre, pourtant.
Je la laissais en paix quelques minutes, j'avais trop peur de ses larmes pour tenter une approche : Chloé avait tendance à se laisser aller de ce côté là et je n'étais pas vraiment douée pour consoler les gens. Soudain, elle se redressa, sourit presque naturellement, écrasa sa clope et m'informa qu'elle ne voulait plus parler de ça. Et, sans plus attendre, elle enchaina sur Ethan, un garçon qu'elle fréquentait depuis 3 mois. A la fois sceptique mais peu tentée à l'idée de remettre le sujet sur la table, je me laissais aller contre le dossier de ma chaise et l'écoutais parler, rassurée par la banalité de ce moment heureux. Pour sûr, c'est ceux-ci qui me manqueront.
Juste avant de la quitter, deux heures plus tard et le sac sur l'épaule, j'approchais mes lèvre de son visage, l'embrassais sur la joue et lui dis  :
« Je reviendrai, je te le promet ! »

PRÉNOM ϟ Secret... Nan, nan c'est Emma (: ÂGE ϟ 16 ans AVIS SUR LE FORUM ϟ J'me suis inscrite donc il me semble qu'il vaut le coup xD Un superbe design en passant : félicitations à la créatrice ! ENDROIT OÙ VOUS L'AVEZ TROUVÉ ϟ PRD TYPE DE PERSONNAGE ϟ inventé CODE RÈGLEMENT ϟ you wanna be a looser like me VOTRE DERNIER MOT ϟ hysteria: